J’ai eu Internet à 12 ans. J’ai commencé à chatter sur Kazibao, pour ensuite passer des heures sur Caramail et finalement migré sur Myspace. Myspace c’était génial. Ca n’avait rien à voir avec Facebook, qui est un vulgaire copié-collé de ta vraie vie qu'on étale sur internet. Facebook a signé pour moi la mort de l’internet, comme je l’entendais. Et pour moi Internet était un grand terrain de jeu. Facebook va a l’encontre de tout ce qui faisait les règles du jeu. A l’époque, il était strictement interdit de donner son nom de famille. Pas d’adresse, pas de téléphone. Sur Caramail, il n’y avait même pas de photos. Sur internet tu te créais un deuxième monde, une deuxième vie, tu avais le choix de t’appeler comme bon te semblait, et tu étais la personne que tu avais envie d’être. Sur Myspace, tu pouvais encore gérer ton image, le choix de tes photos, l’exposition de tes gouts, ta page étant ta vitrine. Sur internet je « jouais », comme je pouvais jouer quand j’étais enfant, c’était juste la continuation du jeu Barbie, sauf que c’est moi que je mettais en scène. Avec Facebook, il n’y a plus de place pour l’imaginaire. Ce n’est pas le propos du site. Ceci dit, je me promène encore fort souvent sur Myspace et vu que la plupart des gens n’étant pas intéressé par ce monde du jeu ont pris leur clique et leur claque pour Facebook, on tombe plus facilement sur des gens intéressants.
Aujourd’hui je vais vous parler d’Alexandra Metalclown jeune fille de 17 ans originaire de Washington. Quand tu arrives sur sa page Myspace, tu as vraiment l’impression d’être à Disneyland. Son univers est fantastique. Elle a les cheveux de toutes les couleurs, et se créer des tenues complètement folles ou elle s’inspire de Cartoon . Quand j’ai contacté la jeune fille elle m’a bien précisé qu’elle n’avait en aucun cas envie de devenir fashion designer, que son rêve c’était plutôt de créer un label de Métal et que si elle se créait des vêtements, c’était juste pour elle et enrichir son univers. Ses mots étant exactement : « I love creating myself », ce qui veut dire mot pour mot « j’aime me créer ». Et c’est cette démarche qui manque cruellement à Facebook. Dora.
I had internet when I was twelve. I started to chat on Kazibao and then I spent hours and hours on Caramail and finally went on Myspace. Myspace was great. It was completely different from Facebook who is a vulgar copy and stick from your real life on internet. Facebook signed for me the death of the internet I liked. Internet was for me a real playground. And Facebook broke all the rules of the game. At this time, it was completely forbidden to give you family name, phone or address on the net. On Caramail, there was no photo. On internet you had to create your second life, second universe, you could choose your name, and be the person you wanted to be. On Myspace, it was all about creating your image, the choice of your pictures, showing your taste, your page was your showcase. On internet I was playing exactly on the same way that what I was playing when I was a kid. It was the just the extension of the Barbie game, but the only difference was that it was with me instead of Barbie. On Facebook there is no space for imagination. It’s not the purpose of the website. Having said that, I still take a walk pretty often on Myspace, and because the majority of the people were not interested on playing, then disappeared for facebook, so now it’s kind of easier to find the right people on myspace.
Today I want to talk about Alexandra Metalclown. She is 17 and from Washington Dc and when you arrived on her myspace page, it’s like being at Disneyland. Her whole world is fantastic. Her hair is a rainbow and she created really crazy outfits inspired by cartoons. When I spoke online to the young girl, she told me that she didn’t want to make a carrier as a fashion designer, that her dream was more to create a Metal label and that if she was creating clothe it was to improve her style. She said “I love creating myself”. And this is exactly this approach that makes default to Facebook.
Alexandra Metalclown
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