About La Gazette du Mauvais gout

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La mode a commencé a être documenté par la Gazette du Bon Ton, il y'a presque un siècle . Les temps ont changé et aujourd'hui on a envie de dire et "La Gazette Du Mauvais Gout"?Car comme disait Friedrich Nietzsche: "Le mauvais gout a son droit autant que le bon gout".Et il avait raison. Nous le revendiquons, le mauvais gout est plus que jamais le nouveau bon gout. Les fringues et les looks les plus ploucs deviennent toujours un jour ou l'autre les plus cool. Et c'est exactement de ça dont je vais vous parler."SMACK MY KITSCH UP!" Dora Moutot.

Fashion started to be documented by La Gazette Du Bon Ton (La Gazette of Good Taste), almost one century ago. Times changed and today, we feel like saying "and La Gazette du Mauvais gout"?(La Gazette of Bad taste). As Friedrich Nietzsche said " Bad taste has as much rights than Good taste". We're cleaming it, Bad taste is more than ever the new good taste. The most bumpkins outfits and looks always become, one day or another, the coolest. And this is exactly what we're going to talk about here. "SMACK MY KITSCH UP!"Dora Moutot.

@Copyright 2009-2011 Dora Moutot






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Quand vous avez envie de voir un bon film, mais que vous ne
savez pas quoi regarder, non, n’allez pas au vidéo-club, il vous suffit juste d’aller voir le roi des weirdos de Paris, je nomme mon ami Antoine Capet. Non seulement, Antoine vit dans une cave, une vraie de vraie, sans fenêtres, coincé entre son renard taxidermisé qui déguste un pigeon, ses claviers fluorescents pour enfants, ses statuettes de vierge marie, et ses piles gigantesque de cassettes VHS qui lui mange les trois quarts de l’espace. Antoine vit sans fenêtres donc sans lumière, de toute façon, « il en a rien à foutre », son horloge naturelle le fait vivre la nuit et dormir le jour. Ayant beaucoup regardé « KD2A », j’ai toujours voulu avoir un ami-animal, vous savez comme un ami qui se transformerait en loup Garou, la nuit venue. A défaut d’avoir trouvé celui-ci, J’ai trouvé Antoine, mon petit homme-hibou. Encore hier Antoine l’ hibou fort préoccupé me demandait « Si je bronze, vais je perdre ma geek-crédibilité ? »Antoine n’a pas vraiment de lampe, il n’en a pas besoin, la lumière bleuté de son vieux PC qui reste allumé toute la nuit fait largement l’affaire. Antoine en plus d’avoir crée le magazine Entrisme, est éducateur spécialisé pour enfants handicapés,apprenti tatoueur membre du collectif des superficialistes mais il est avant tout cinéphile. Spécialiste dans le rayon série- B, il connait aussi des films que jamais vous n’aurez soupçonné d’exister.

When you feel like watching a good movie but you don’t know what do watch, don’t go to the video club, just meet my friend Antoine Capet , the king of the parisian weirdos. Antoine lives in a basement, a real one, without windows , stuck between his taxidermy fox who’s eating a pigeon , his fluo children keyboards, his religious statuettes and his pile of VHS tapes. Antoine lives without windows which means he lives without light, anyway, he doesn’t care, his natural inside clock makes him live at night and sleep in the day. Having spent a lot of time watching a french teen tv program named KD2A, i always wanted to have a friend-animal, like a friend who will transforme himself in a warewolf at night.I could’t find this one, but i found Antoine, my little owl man. Yesterday, Antoine the owl, very worried asked me: « If i tan, am i gonna loose my geek credibility?» Antoine doesn’t really have any light lamps, he doesn’t need it, the blue light of his computer who is staying switch on all night serve the purpose. Antoine is not only a geek, he is also the editor of the magazine Entrisme, is a specialised educator for disabled children, also a trainee tattoo artist member of the superfialist collective, but before everything Antoine is a movie-goer. Specialised in the B movie section, he knows about movies that you will never suspect to exist.





C’est comme ça qu’un jour, au détour d’une conversation sur les fétichismes et plus particulièrement sur la nécrophilie, il m’a dit « Dora, faut absolument que tu vois le film Kissed , tu vas adorer"! Et il a eu raison. Je n’aurais jamais imaginé une demi-seconde, qu’un sujet aussi tabou soit le sujet d’un film aussi magnifique. Le sujet à effectivement tendance à révulser, mais si vous aimez le photographe David Hamilton et que l’esthétique du film Virgin suicide de Sofia Coppola vous a émerveillé, celui-ci vous enchantera. Ce film qui traite d’un sujet de très mauvais gout est sincèrement d’une rare beauté. Le film mêle tout les ingrédients qui réussissent à me toucher : l’enfance, l’amour, la magie et ce coté morbide qui vient tout saupoudrer. Il aurait été facile de traiter le sujet de façon grossière, obscène, mais la réalisatrice Lynne Stopkewich a réussi à créer un univers à la fois romantique, malsain et hypnotisant. L’histoire débute d’un simple jeu d’enfant. L’adorable petite Sandra trouve un petit oiseau mort et organise tout naturellement des funérailles pour celui-ci. Elle mettra alors en place un rituel enfantin, ou elle dira adieu aux animaux morts par un baiser avant de les mettre dans de jolies boites afin de les enterrer. Kissed est donc l’histoire de Sandra, une jeune fille qui apprend à explorer la mort et l’amour à travers la nécrophilie. L’amour deviendra pour elle synonyme de décès et elle se fera embauchée dans les pompes funèbres. Ce conte de fée dérangeant, mais jamais dégoutant explore notre peur primaire sous un nouvel angle. Les scènes d’amours sont toujours très délicatement suggérées. Kissed est le genre de film qu’on voit une fois et que l’on n’oublie pas. J’ai toujours pensé qu’il était bien trop facile d’être horrifié par la sexualité des autres, d’en être dégouter et de les rejeter. Je ne dis pas qu’il faut accepter, mais pour ma part je m'efforcerais toujours d'essayer de comprendre l’inacceptable. Dora.

It’s like that, when talking with Antoine about fetishs and more particulary about necrophilia , Antoine said to me :« Dora, you need to see «Kissed», you’re gonna love this movie». And he was right. I would never have imagine half a second that a subject as taboo as this one, would be be the subject of such a wonderful movie. This subject tends to be revolting , but if you like the photographer David Hamilton and that you like the asthetic of Virgin suicide from Sophia Copolla , Kissed will delight you. This movie who is dealing with a very bad tasty subject , is sincerely from a rare beauty. The movie put together all the elements who suceed to touch me: childhood, love, magic and this morbid side who is sprinkling everthing. It would have been very easy to treat the subject from a rude, crude ,obscene point of view but Lynne Stopkewich the movie director achieved to create at the same time a romantic, unhealthy and hypnotizing universe. The story starts from a simple children game. The adorable little Sandra found a dead bird and starts to organize his funerals. She will imagine a child funeral ritual where she will say goodbye to dead animals , putting them in cute boxes before burying them. Kissed is the story of Sandra, this young woman who learns to explore death and love trough necrophilia. Love will be for her synonymous of death and she will be hired in a funeral service. This disturbing fairytail but not disgusting explore our primary fear into a new angle. The love scenes are always very delicately suggested. Kissed is the kind of movie that you see once, and never forget. I always tought that it was way to easy to be horrified by the sexuality of other people, to be disgust and to reject them. I don’t say you must accept everything, but from my point of view, i will always try to understand the unacceptable. Dora.




















Extraits