About La Gazette du Mauvais gout

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La mode a commencé a être documenté par la Gazette du Bon Ton, il y'a presque un siècle . Les temps ont changé et aujourd'hui on a envie de dire et "La Gazette Du Mauvais Gout"?Car comme disait Friedrich Nietzsche: "Le mauvais gout a son droit autant que le bon gout".Et il avait raison. Nous le revendiquons, le mauvais gout est plus que jamais le nouveau bon gout. Les fringues et les looks les plus ploucs deviennent toujours un jour ou l'autre les plus cool. Et c'est exactement de ça dont je vais vous parler."SMACK MY KITSCH UP!" Dora Moutot.

Fashion started to be documented by La Gazette Du Bon Ton (La Gazette of Good Taste), almost one century ago. Times changed and today, we feel like saying "and La Gazette du Mauvais gout"?(La Gazette of Bad taste). As Friedrich Nietzsche said " Bad taste has as much rights than Good taste". We're cleaming it, Bad taste is more than ever the new good taste. The most bumpkins outfits and looks always become, one day or another, the coolest. And this is exactly what we're going to talk about here. "SMACK MY KITSCH UP!"Dora Moutot.

@Copyright 2009-2011 Dora Moutot






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Quand je suis passé à Paris, j'ai croisé par hasard mon amie d'adolescence Mathilde. Toute contente de la croiser, nous avons été prendre un café. Mathilde était LA gothique du lycée. Elle était belle, blonde avec la moitié du crane rasé,rouge à levre écarlate, new rock en vynile aux pieds, méprisante à souhait,véritable Nancy en herbe, elle avait définitivement le look le plus cool du siécle et sortait avec un magnifique punk à crète verte. Tout le monde la conaissait, et il y'avait plein de rumeurs qu'elle prenait plaisir à entretenir comme quoi elle baisait dans des cimetières et qu'elle mangeait des souris à midi. Elle et moi on était fan de Courtney Love ( du groupe Hole et veuve de Kurt Cobain), et on arretait pas de contredire les "hippies" qui défendait Kurt Cobain à toute les sauces. Le mercredi après midi on adorait aller trainer devant le Grouft à Chatelet, elle revait de s'offrir une robe en latex noir d'infirmière et moi une robe de soubrette en vynil rose. Parfois on se disputait gentillement parce qu'elle aurait donné sa vie à Marylin Manson et que je me serais suicidé pour Travis Barker et à l'époque, on accordait une grande importance à ce genre de chose.Mathilde essayait de me préserver, elle me considerait comme une "goth-color"et voulait pas que je tourne "punky-pouff". Bien entendu, le temps nous a fait grandir et on a bien rigolé en parlant de nos passés d'adolescentes en crise.On a évolué et on s'est "openisé" comme dirait Mathilde. Ceci dit, malgré nos tentatives d 'ouverture d'esprit, il y'a toujours un truc qui nous a fait particulierement rire et qui nous a toujours fait buggé d'incomprehension: les "babos" et leurs bolasses ( Si vous ne savez pas ce qu'est un babos, je vous conseille de lire ceci et sachez que je suis vraiment confuse pour vous si vous vous retrouvez dans cette description. Toute mes sincères condoléances). yourscenesucks.com ferait bien de venir voir l' etat de notre scene francaise, il y' a de quoi en faire de belles caricatures.

Mathilde m'a parlé de la pire experience "babosienne" de sa vie et on s'est demandé si le babos trouvait l'esthetique de son mouvement "agréable", ou ci tout ceci n'était que second degré? Mathilde a posé la question à l'un deux, et celui di a répondu : "Bah, c 'est festif hein". Certes, mon cher, c'est "festif", mais la fete du village en Provence chez ma grand mere est festive au meme titre. Nous ne considerons donc pas cette réponse comme valable. Sur ceux, je laisse la parole à Mathilde. Dora.

Comme je le disais à mon amie Dora au cours de notre dernière discussion philosophico-sociologique, je me suis sacrément « openisée » ces dernières années. Et pour cause, avant j'étais une gothique, drapée dans sa morgue aristocratique, et qui mettais un point d'honneur à être hautaine et méprisante envers le reste du monde et l'humanité en général. Mais voilà, avec le temps qui passe et les expériences de la vie, la maturité me direz vous, j'ai finis par admettre qu'il existait d'autres horizons enrichissants. J'ai commencé par accorder une crédibilité au punk, puis j'ai reconnu que le son des teufeurs était entraînant, j'ai découvert les vertus apaisantes de la voix de Bob Marley, je me suis laissée envoûter par les voix puissantes des grandes chanteuses de soul, j'ai admis que la rage contenue dans les textes de rap dégageait quelque chose de fort, et j'ai dansé sur de la house en boîte (si si je vous jure). Mais malgré cette nouvelle soif de découverte et cette attitude positive envers mon prochain, il reste une barrière où mon entendement se heurte. Je m'explique : la dernière fois, lorsque de vieilles amies alter mondialistes m'ont proposé de les suivre à un festival de musique baboss en Bretagne , je me suis dit « très bien, vas y! Participe à ce festival, et achève ainsi ton oeuvre de réconciliation avec l'humanité! ».je les ai donc suivies...

Et aussitôt arrivée, j'ai regretté ma putain de nouvelle approche de la vie et toutes ces conneries. Ma soi disant ouverture d'esprit m'avait conduite droit...en enfer. Partout, rien que laideur, puanteur, hideur. PARTOUT. La musique, dissonante et grasse, mêlant accordéons et cuivres, accompagnait une voix grossière et disharmonieuse s'efforçant d'interpréter avec jovialité une chanson de type paillard.( Ogres de Barback, Marcel et son Orchestre et compagnie) Dans un environnement boueux et une envahissante odeur de merguez que l'on avait du mal à dissocier de celle des toilettes écologiques, les spectateurs, affublés de tristes vêtements informes aux couleurs douteuses, interprétaient ce qui sans doute était considéré chez eux comme une danse : ils s'agitaient maladroitement à la façon de lourds volatiles, au milieu de flaques boueuses, comme s'ils mimaient l'ascension d'un escalier imaginaire ou le passage d'un aspirateur fantasmé. Mon réflexe immédiat fut la fuite, et je tournai résolument le dos à ces tas informes de cheveux mal lavés, à ces sonorités atroces, à cette niaiserie auto-satisfaisante et prétendument festive." Mathilde.



The last time I went to Paris, I was walking in the street when suddenly I met my teenage hood friend Mathilde. I was so happy to see her and we went to take a drink straightaway. . Mathilde was THE gothic of the high school. Like the one if the movies. She was beautiful, blond with half the head shaved, red lips, latex New rocks on the feet, she was disdainful, like a real little Nancy, she had the coolest look of the century and was going out with a cute little punk with a green mohawk. Everyone one knew her, and she was taking pleasure in maintaining all the crazy gossips about her. People were saying that she was having sex in cemetery at night. She and I were big fans of Courtney Love (Singer of the band Hole and window of Kurt Cobain), and we loved insulting people who were saying that Kurt had been killed by her. On Wednesday afternoon, we used to go to the Grouft, a French gothic shop. She wanted a black latex nurse costume and I was dreaming of a pink latex maid costume. Sometimes we were fighting a bit, because she could have gave her life for Marylin Manson, and I could have commit suicide for Travis Barker, and at this time, these kind of details was very important to us. Mathilde was trying to preserve me, she considered me as a Goth color and she didn’t t want me to turn Punky Slut. Of course, times goes by, we grew up and we laugh a lot about our common teenage crisis past. We changed, and we opened ourselves to the world. Anyway, despite that our attempt to have a more opened mind, there is still something that makes us laugh a lot and make us completely block of incomprehension. We’re talking here about the FRENCH HIPPY. (Only in France or Belgium) Well, we really think that yourscenesucks.com should come in France to look at our beautiful French scene, because we promess there is amazing caricatures to do. Mathilde explained me the worst “French hippy” experience where she’s been, and we asked ourselves if the French hippy was finding the aesthetic of his movement, nice to the eye or if it was just for fun. Mathilde popped up the question to one of them, and he answered “Well, it s jovial”. Maybe is it jovial my Dear, but the south of France village party at my grandma is very jovial to. I’ m sorry; we don’t consider this answer as valid. It’s time to give the floor to Mathilde. Dora.

As I used to say to my friend Dora during our latest philosophical-sociological discussions, my mind became badly « open » those last years. No wonder: I used to be a gothic, haughtily aristocratic, behaving with despise and pride towards the rest of the world. But so are things : time goes by and with the experiments of life, what you may call « maturity », I finally came to admit that other enriching horizons must exist. I first tried to attach some credibility to the punk movement, then, I came to admit that the sound of rave parties was quite lively, I discovered the soothing virtues of Bob Marley's voice, I let myself be under the spell of the powerful voices of soul singers, I granted that something strong came out the rage of the rap songs. I even once danced in a night club on some « house » music (yes I swear!). But in spite of my new positive and constructive approach of life, there still remains a barrier against which my reason collide . Let's try to make it more clear : a few times ago, some w friends of mine invited me to join them in a typicall « french hippy » music festival . I said to myself : « Let's go ahead! And fullfill your entreprise of reconciliation with humanity! ».

I therefore followed them...As soon as I arrived, I regretted my fucking new approach of life and all that bullshit. My so called opening of mind drove me directly ….TO HELL. Everywhere, nothing but uglyness, stink,hideousness. EVERYWHERE. The dissonant music, mixing accordion and brass instruments,accompanied a coarse and disharmonious voice trying to interpret in a jolly way a sort of « bawdy song ». In a muddy environment and a penetrating smell of saussages that you could hardly distinguish from the smell of the ecological toilets, the spectators, dressed with depressing shapeless and dubious-looking colored clothes, where busy in performing what was maybe considered in there universe as a dance. They were awkwardly moving around like clumsy and heavy fowls, treading down muddy pudlles, as if they were experimenting the ascent of an imaginary staircase, or going over a room with a vacuum cleaner. My immediate reflex was to fligh away, and I escaped with the utmost relief all those greasy hair, those awfull sounds, this self-sufficient silliness. Mathilde.