About La Gazette du Mauvais gout

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La mode a commencé a être documenté par la Gazette du Bon Ton, il y'a presque un siècle . Les temps ont changé et aujourd'hui on a envie de dire et "La Gazette Du Mauvais Gout"?Car comme disait Friedrich Nietzsche: "Le mauvais gout a son droit autant que le bon gout".Et il avait raison. Nous le revendiquons, le mauvais gout est plus que jamais le nouveau bon gout. Les fringues et les looks les plus ploucs deviennent toujours un jour ou l'autre les plus cool. Et c'est exactement de ça dont je vais vous parler."SMACK MY KITSCH UP!" Dora Moutot.

Fashion started to be documented by La Gazette Du Bon Ton (La Gazette of Good Taste), almost one century ago. Times changed and today, we feel like saying "and La Gazette du Mauvais gout"?(La Gazette of Bad taste). As Friedrich Nietzsche said " Bad taste has as much rights than Good taste". We're cleaming it, Bad taste is more than ever the new good taste. The most bumpkins outfits and looks always become, one day or another, the coolest. And this is exactly what we're going to talk about here. "SMACK MY KITSCH UP!"Dora Moutot.

@Copyright 2009-2011 Dora Moutot






BAD TASTE DOESN' T
DESERVE TO BE SMASHED.

J'ai trouvé cette vidéo intéréssante bien que je ne comprenne pas vraiment la démarche de cette exposition qui a eu lieu l'année dernière au Museum of things de Berlin. Il s'agissait ici de mettre en avant des objets considéré comme des erreurs de design et de les détruire via une machine, oeuvre de Antoine Zgraggen, artiste phare du machine-art. La machine broyait les objets de mauvais gout, devant le public. L'exposition était participative, le public pouvait ramener leurs propres objets de mauvais gout pour les exposer, puis les faire détruire. Je trouve la démarche un peu simplète et étroite d'esprit, comme si il y'avait clairement le bon et le mauvais, l'ange et le démon. Dora.


SISSY BOUNCE.

Je vous invite à regarder cette vidéo de l'émission Tracks sur Arte , ainsi que ce reportage du New York Times à propos des rappeurs gays et trans' de la Nouvelle Orléans. WOAH! Moi qui m'ennuyait complètement musicalement ses derniers temps, voici un nouvelle scène à mi chemin entre danse et rap à explorer.

La spécialité des rappeurs gay ou transsexuel de la région est la Sissy Bounce, ce qui veut littéralement dire" déhanchement de pédale" et qui est une danse qui consiste à agiter sa cellulite des fesses, comme jamais vous ne l'avez vu avant. La pionniere en la matière est une dénommée Katy red, ancienne prostituée transsexuelle qui a ouvert la voie du Drag rap. Sissy Noby arrive en deuxieme position, suivi de Big Freedia. Pas encore très importé, car bien entendu difficilement accepté dans une scène rap qui fait circuler une idéologie macho, le transgender rap est un succès dans les clubs de Nouvelle Orléans, qui est une ville connu pour sa culture du déguisement et du carnaval. Culture de la fête et Mardi Gras, ce qui y est d'abord mis en avant est la capacité à chauffer la salle. Les travestis ou les gays, généralement doués pour se mettre en scène et avec un certain gout pour le spectacle et l'habillement démontent les clichés du rap, tout en enflammant les clubs de la Nouvelle Orleans et en y amenant une délicieuse touche d'extravagance. Dora.