About La Gazette du Mauvais gout

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La mode a commencé a être documenté par la Gazette du Bon Ton, il y'a presque un siècle . Les temps ont changé et aujourd'hui on a envie de dire et "La Gazette Du Mauvais Gout"?Car comme disait Friedrich Nietzsche: "Le mauvais gout a son droit autant que le bon gout".Et il avait raison. Nous le revendiquons, le mauvais gout est plus que jamais le nouveau bon gout. Les fringues et les looks les plus ploucs deviennent toujours un jour ou l'autre les plus cool. Et c'est exactement de ça dont je vais vous parler."SMACK MY KITSCH UP!" Dora Moutot.

Fashion started to be documented by La Gazette Du Bon Ton (La Gazette of Good Taste), almost one century ago. Times changed and today, we feel like saying "and La Gazette du Mauvais gout"?(La Gazette of Bad taste). As Friedrich Nietzsche said " Bad taste has as much rights than Good taste". We're cleaming it, Bad taste is more than ever the new good taste. The most bumpkins outfits and looks always become, one day or another, the coolest. And this is exactly what we're going to talk about here. "SMACK MY KITSCH UP!"Dora Moutot.

@Copyright 2009-2011 Dora Moutot







Il y’a peu de blog que je lis. Je regarde les photos généralement. Je les vole. Puis je zappe. Pourtant je lis le blog d’un de mes « ennemis ». Je lis le blog de Rod, je lis Fluo Glacial. Et avec attention.

Ca fait pourtant plus de six mois qu’on ne s’adresse plus la parole-internet, on s’est virtuellement engueulé, il m’a énervé, je l’ai supprimé. Rod déteste ce que je revendique. Il déteste le milieu dans lequel j’évolue. Il déteste mon monde et chie ouvertement dessus. Bien qu’il tienne un blog, Rod déteste cette génération de « branchouille de l’internet », de Vice magazine, de fast-food de la mode, et de « communauté de l’instant » et revendiquerais plutôt la communauté de la durée. Détestant ouvertement les jeunes actuellement, il dégueule le monde des branchés, mais cultive pourtant une drôle de fascination et prend un malin plaisir à en parler. Contrairement à mon discours, qui est celui d’arrêter de rêver le passé, de célébrer et faire vivre les mouvements de notre époque au lieu de les rabaisser, Rob a une très grosse tendance à dénigrer le présent et à fantasmer l’underground du passé. Sa fascination et sa critique pourrait passer pour de l’envie, mais on comprend vite en lisant les articles du jeune homme, qu’on ne lis pas le simple blog d’un envieux, mais que celui-ci est plein de propos réfléchis. De la même façon que les sous cultures d’aujourd’hui me passionnent, qu’il qualifierait sans doute de mouvement sans fondement, Rod est un véritable passionné des sous cultures d’antan. Bien que j’aie souvent eu l’impression de m’adresser à une sorte de vieux rocker blasé, je me dois de reconnaitre que bien peu de jeunes gens ont son potentiel journalistique accompagné d’une culture aussi pointue des scènes underground passés. Ce « vieux jeune » , a le chic pour dénicher des films , cds et reportages incroyables, et en faire des revues qui réussiraient même a faire envie à la plus réticente des personnes « anti-vieilleries. »

De son oeuil anthropologue, son dernier reportage sur « le monde des branchés » (ici) est brillant,s’étend sur plusieurs articles et même si, en effet je me sens méchamment visée, la lecture vaut le détour. Et donne beaucoup à penser. Dora.


I'm sorry, i won't translate this article. This is all about a french blog, it's mainly articles on it and it's only in french. You will not be able to read it anyway. It sucks. Sorry again.



Chaque année, à chaque mois d’avril, au moment ou mes yeux se posent sur les affiches pour la Foire du Trône dans le métro, je n’ai qu’une seule envie c’est d’y aller. Mais chaque année au mois d’avril, se pose aussi toujours le même problème. Mes amis ont toujours les mêmes bonnes excuses. Je les connais par cœur :

"Ca fait chier, y’a que des racailles.C’est à perpette les oies. Y’a des gens qui sont morts dans les attractions.Ca coute la peau du cul, autant aller à Disneyland. "

L’intérêt d’aller à la Foire du Trône ou dans toute fête foraine ce n’est justement pas d’aller retrouver le décor féerique de Disneyland. Non, bien au contraire, c’est d’aller se jeter comme un heureux luron dans une marre de mauvais gout. De s’y noyer jusqu’aux oreilles. Aller à la fête foraine, c’est comme passer sa journée au musée d’art moderne du mauvais gout. Barbe à papa en main, promenez vous de stand en stand. Inutile de monter sur les manèges. Posez vos yeux sur les magnifiques décors et peintures qui ornent les attractions et appréciez. Regardez ce pauvre Mickey défiguré, cette Marylin Monroe estropiée et Elvis déformé. Ces peintures sont une véritable sucrerie pour les yeux. L’apogée du Kitsch entre deux néons fluorescents.

Trêve de plaisanterie, l’art forain n’a rien de nouveau et a développé une véritable esthétique à travers les années , a une véritable histoire à son actif allant du premier manège de chevaux de bois au premier néon présenté a l’exposition universelle et est en pleine évolution. Peu de gens ont daigné s’y intéresser, et pourtant derrière les cris et les pommes d’amours se sont cachés de véritables artistes. Bien que jamais devenu des Monet ou des Picasso certains artistes avaient réussi à l âge d’or de la fête foraine a se frayer un chemin. Pour en savoir plus, c'est par ici
et si le sujet par son coté « vintage » vous intéresse, direction le musée des arts forain de la ville de Paris.

Mais comme je l’ai dit l’art forain étant en pleine évolution est passé de décor peint, au décor fait à l’airbrush pour en arriver aujourd’hui à l’art digital. Mes questions se bousculent. « Qui sont les artistes qui font aujourd’hui l’identité des fêtes foraines ? Quel sont les techniques utilisées ? Peintures, Airbrush, Art digital ? Y’a-t-il des écoles ? Y’a-t-il des noms actuellement connus internationalement dans cet art ? " Apres des heures de recherches, les réponses restent très floues. Critiques d’arts, journalistes et curateurs ont bien voulu s’intéresser à l’art de rue et au graffiti, mais personne n’a encore su déterrer et fêter l’art forain. Pourtant, on ne peut nier qu'une véritable technique ainsi qu’un veritable recherche esthétique s’y cache bien , bien que très kitsch et parfois maladroite, mais qui mériterait à mon humble avis d’être tout de même d’être mise en avant. Ceci dit, le blog bad fairground art , ainsi que le flickr du même nom se charge de mettre cet art en avant sur un ton humoriste et quelques artistes du « fairground art" se mettent eux même en avant sur la toile. C’est comme ca que j’ai pu découvrir le travail de Paul wright, ainsi que le travail Albert Lewis, et pour finir les œuvres de Chris Gadd.

Si j'avais l'argent pour m'offrir des oeuvres d'art, j' investirais la dedans. Mais à défault de pouvoir, j'ai juste envie de dire : Vivement le mois d’avril! Dora.

Every year in April, when my eyes stops on the advertisement for the Parisian fairground in the tube, the only think I want, is going there as soon as possible. But every year, I have the same problem: my friends and their good excuses.

“Too much suburbs kids there. It’s too far. People die in fairgrounds, it’s dangerous. It’s too expensive, i better go to Disneyland »

The interest of going to a fairground is not to find the beautiful landscape of Disneyland. To the opposite, going to a fairground means jumping in a bad taste lake. To really dive in it. Going to a fairground is equivalent to going to the modern art museum of bad taste. Candies in one hand, just take a walk from stand to stand. Don’t go in. Just look at the magnificent decorations and paintings on the attractions. Appreciate. Look at this poor disfigured Mickey Mouse, at this crippled Marilyn Monroe and this distorted Elvis. These paintings are candies for the eyes. The peak of bad taste between two fluorescent neon lights.

Let’s get serious. Fairground art is nothing new and developed a real aesthetic trough the years, had a proper history going from the first wood horse merry-go-round to the first neon light and is actually still in development. A very small amount people had interest in it, but however behind the scream and the love apples, real artists were hiding. Even if they never became Monet or Picasso ,some artists had a bit of fame at the golden age of fairgrounds. To know more about it, read this, and if you have some interest into the vintage side of fairground, you should go to the Museum of fairground art in Paris.

But as I said, fairground art is still in development and moved from paint sets, to airbrush sets and now is going towards digital art. Questions bump into my head. “Who are the artists who are today creating the identity of fairgrounds? Which techniques do they use? Is it more Airbrush or more digital? Is there any school to learn that? Are there any big names in this art?" After hours of research, the answers stay pretty unclear. Art critics, journalists and art curators gave interest to street art and graffiti, but no one actually gave any credit to contemporary fairground art. Nevertheless, no one can deny that a real technique and aesthetic research is hiding there, even if it can be very kitsch and sometimes a bit tacky, but who would in my opinion totally deserved to be put a bit more on the front of the scene. Having said that, the blog’ bad fairground art” and the flickr of the same name take care of talking about this art on a humoristic tune and some fairground artist try to give prominence to themselves in on the internet. It’s like that that I discovered the art of Paul Wright, Albert Lewis and Chris Gadd.

If I had enough money to buy art, I will start my collection with them. But not having it, the only thing I can say is: I Can’t way to be in April! Dora.