About La Gazette du Mauvais gout

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La mode a commencé a être documenté par la Gazette du Bon Ton, il y'a presque un siècle . Les temps ont changé et aujourd'hui on a envie de dire et "La Gazette Du Mauvais Gout"?Car comme disait Friedrich Nietzsche: "Le mauvais gout a son droit autant que le bon gout".Et il avait raison. Nous le revendiquons, le mauvais gout est plus que jamais le nouveau bon gout. Les fringues et les looks les plus ploucs deviennent toujours un jour ou l'autre les plus cool. Et c'est exactement de ça dont je vais vous parler."SMACK MY KITSCH UP!" Dora Moutot.

Fashion started to be documented by La Gazette Du Bon Ton (La Gazette of Good Taste), almost one century ago. Times changed and today, we feel like saying "and La Gazette du Mauvais gout"?(La Gazette of Bad taste). As Friedrich Nietzsche said " Bad taste has as much rights than Good taste". We're cleaming it, Bad taste is more than ever the new good taste. The most bumpkins outfits and looks always become, one day or another, the coolest. And this is exactly what we're going to talk about here. "SMACK MY KITSCH UP!"Dora Moutot.

@Copyright 2009-2011 Dora Moutot







Petit coup de cœur pour le shooting « My Christian Little pony » réalisé par Romain Yurkievich ayant comme modèle la blogueuse Katia-Dickface. Certes très amateur, mais l’idée de la vierge Katia, priant le dieu petit poney, avec une esthétique empruntée à Pierre et Gilles m’a tapé droit dans l’œil.Dora.

Little crush on the shooting « My Christian Little pony » by Romain Yurkievich having as a model the blogger Katia-Dickace. Very amateur, but the idea of the Virgin Katia praying the god Little pony with an aesthetic borrowed from Pierre et Gilles, really hit my eye.Dora.





Parfois, je repense au collège avec regret. Je pense à Remi, la petite racaille qui avait coupé une rose dans le jardin de la mairie pour me la donner en me demandant « est ce que tu veux bien sortir avec moi ? ». Je pense à l’odeur de la cantine, aux « wesh-wesh « à tout va hurlé dans les couloirs, au cours de sport ou on était plus lent que toute la classe avec Pascal le bouboule, aux récréations ou je regardais Jefferson en secret, aux dessins qu’on faisait de la prof d’histoire à poil avec Raphael, à Romain le jour ou je lui ai dit que j’étais lesbienne pour plus sortir avec lui, à Cyril et Mathilde qui se faisaient tout le temps convoquer par la surveillante pour leur comportement « violent», à Mathieu le jour ou je l’ai embrassé au coin d’une rue et qu’il a pris ses jambes à son coup sur son skate, aux adorables petits lascars qui avaient les chaussettes par-dessus leur jogging jaune poussin Sergio Tacchini, au « bogosstyle », rappelez vous le jogging à signe chinois accompagné du t-shirt avec un beau dragon dessus.

Je repense à toutes les pompes requins qui passaient chaque matin la porte de l’école, aux sweatshirts D.I.A , Fubu, Royalwear et Com8, aux maillots du PSG,aux patchs Linkin Park sur mon sac, aux blanco sur les eastpacks, aux fausses écharpes Burberry, aux doudounes chevignon, aux blousons Scott, et aux k-way Quechua, puis soudainement, illumination. Je me suis rappelée du sweatshirt le plus culte de tout les temps.

Autorise : Kaira Forever
Ca me laisse sans voix. Enfin presque. WESH ! Dora.

To understand what i'm talking about, you need to have spent your teenagehood in France.It's not worth it translating this one. Sorry guys. Dora.





Raise Magazine, très bon magazine français de photos online mettant en avant sept nouveaux photographes par numéro m’a gentiment proposé d’illustrer par une petite nouvelle les images du photographe Benoit Mauduech. Si vous avez déjà feuilleté W.A .D, vous reconnaitrez vite son style, car celui-ci produit régulièrement des éditos pour le magazine et a plusieurs couvertures de W.A.D à son actif. Pour me lire, direction http://www.raise-magazine.com/ , page 48, Fénéanteens. Dora.

Raise magazine, very good online photos magazine presenting 7 new photographers per issue asked me to illustrate by a little novel the images of the photographer Benoit Mauduech. If you already leaf through W.A.D magazine, you will probably recognize his style because he is regularly producing editorials for them and has several covers at to one’s credit. To read my novel (in French), http://www.raise-magazine.com/, page 48, Fénéanteens. Dora.



Déjà que le coup de foudre amical ca ne m’arrive pas souvent ,le coup de foudre amical + artistique, c’est dans le rayon de la grande rareté. Melchior, c’est ca. Il a suffit qu’on s’envoie deux emails en parlant des bas résilles rose fluo de chez Pimkie et de se voir une fois pour que je le range directement dans le rayon raretés et choses précieuses. Il y’a peu de gens que j’admire sincèrement, ca se compte sur les doigts de ma main. Melchior je l’admire vraiment. Non seulement, sa façon de penser et son intelligence mériterait un prix Nobel mais surtout, ses photos me fascinent. Capable d’aller de la photo façon Martin Parr d’intérieurs dégueulasses, en passant par des photos de groupes de la scène hardcore, pour arriver à la photo people de Karl Lagerfeld ou de David Lynch, ses photos dégagent vraiment quelque chose de touchant et de terriblement envoutant. Vous l’aurez compris, si je dois parier sur quelqu’un, je parie sur lui. Dora.

Friendship at the first sight doesn’t happen that often, so when friendship at the first sight + artistic harmony happens, I put it in the shelf of the big rarity. With Melchior, it was like that. It was enough to write to each other 2 emails talking about pink fishnet stockings from Primark, to decide to meet see each other and then to know that I had to put him in my shelf of rarities and precious things. There is a very small amount of people that I truly admire; I can count them on the fingers of my hand. I really admire Melchior. Not only that I think he should receive Nobel Prize for his intelligence, but above all his pictures fascinate me. Able to take pictures in a Martin Parr style of ugly interiors, to pictures of the hardcore music scene, to arrive to polish pictures of Karl Lagerfeld or David Lynch, his pictures really radiate something soul-stirring and terribly gripping. You got it, if I had to bet on someone, I would bet on him. Dora.





















Tout ce que cette fille m’évoque c’est cette terrible époque ou ma petite sœur avait une gameboy et ou j’en avais pas et que j’attendais désespérément pendant des heures qu’elle daigne enfin me la prêter pour jouer au Pokémon. Non pas que ca m’intéressait plus que ca de les « attraper tous », mais moi ce qui me plaisait dans cette histoire, c’est qu’au début du jeu, tu pouvais choisir le prénom de ton catcheur de Pokémon. C’était vraiment le moment le plus intense du jeu. Le même sentiment exceptionnelle que quand l’œuf de ton tamagotchi était en train d’éclore et que la aussi tu allais devoir donner au petit un prénom. Une fois le prénom donné, pour tout vous dire j en avais plus grand-chose à foutre que mon tamagotchi crève enfouie sous son caca, ou que mon catcheur de Pokémon soit le mec le plus naze de toute la poké-planete.

Mais la fonction prénom me rendait NUTS, déjà qu’une de mes activités favorites consistaient à donner a mes poupées et peluches des 2 eme et 3 eme noms, et à imaginer tout les prénoms que j’attribuerais si j'avais un chien, un chat, un lapin, un canard, une biquette et un escargot. Sans oublier de mentionner que chaque plantes de la maison avait son petit nom. J’étais obligée de tenir un registre des prénoms pour m’en souvenir et soudainement Pokémon donnait une validation à ma quête. C’est bien la dernière fois qu’on a validé ma passion d’ailleurs, parce que quand maman m’a demandé ce que je voulais faire quand je serais grande, et que je lui ai répondu pleine d'espoir que je voulais aller à l’université des prénoms pour devenir designer de prénoms et faire des livres de nouveaux prénoms, elle m’a rien validé du tout. Elle m’a dit que ca n' existait pas et que ce n'était pas un métier. Pokémon fut mon dernier souffle de naïveté. Dora Moutot.


The only thing this girl is recalling me is this terrible period when my little sister had a gameboy and I didn’t , waiting desperately for hours in the hope that she would lend it to me to play to Pokémon. Not that I was that interested in “catching them all”, what I liked in it was that at the beginning of the game, you could choose the name of your Pokémon hunter. It was seriously the most intense part of the game. The same incredible feeling than when your tamagotchi egg was going to hatch and that you had to choose a name for the new born. After giving the name, truth is that I didn’t really give a shit if the tamagotchi was dying burying in his pooh or if my Pokémon hunter was the worst of the Poké- planet.

But the nickname function was driving me NUTS. Knowing that one of my favorite activities was to give my dolls and plushies first, second and third names and to imagine what names I would give if I had a dog, a cat, a duck, a rabbit, a goat and a snail. Without forgetting to mention that all the plants of the house had a little name. I was forced to use a register of names to remember all of them and suddenly Pokémon was validating my quest. Actually it’s the last that that anyone validated my passion, because when my mom asked me what I wanted to do when I would become a big girl, I told her I wanted to go to the university of names to become a name designer and write books of new names. She said to me that it didn’t exist and that it was not a job. Pokémon was my last naivety breath. Dora Moutot.


An other "La Gazette du Mauvais Gout" Pokémon article here.


Lisa Courtney, 21, England.
Guiness record Pokemon collector, owns 13000 different pieces of Pokémon merchandise.