About La Gazette du Mauvais gout

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La mode a commencé a être documenté par la Gazette du Bon Ton, il y'a presque un siècle . Les temps ont changé et aujourd'hui on a envie de dire et "La Gazette Du Mauvais Gout"?Car comme disait Friedrich Nietzsche: "Le mauvais gout a son droit autant que le bon gout".Et il avait raison. Nous le revendiquons, le mauvais gout est plus que jamais le nouveau bon gout. Les fringues et les looks les plus ploucs deviennent toujours un jour ou l'autre les plus cool. Et c'est exactement de ça dont je vais vous parler."SMACK MY KITSCH UP!" Dora Moutot.

Fashion started to be documented by La Gazette Du Bon Ton (La Gazette of Good Taste), almost one century ago. Times changed and today, we feel like saying "and La Gazette du Mauvais gout"?(La Gazette of Bad taste). As Friedrich Nietzsche said " Bad taste has as much rights than Good taste". We're cleaming it, Bad taste is more than ever the new good taste. The most bumpkins outfits and looks always become, one day or another, the coolest. And this is exactly what we're going to talk about here. "SMACK MY KITSCH UP!"Dora Moutot.

@Copyright 2009-2011 Dora Moutot















La mode + l’humour est malheureusement une addition peu commune. Le second degré, et le recul sur soi même ne sont pas vraiment bienvenu dans ce monde. J’ai toujours estimé, qu’être capable de rire de soi même est quelque chose de primordiale, pour pouvoir se permettre de se foutre de la gueule des autres. En faire trop, se croire au top, mettre des fringues improbables, tout ca, pourquoi pas, tant qu’on est capable de reconnaitre au final son pathétisme et rire de soi à la fin de la journée. La politique arrive à se foutre d’elle-même, alors pourquoi pas la mode ?

Je ne pensais pas que je tomberais un jour sur «un canard enchainé de la mode », et pourtant. Premièrement, Il y’a la bloggeuse française « le satirialiste » qui se charge de recenser sur un ton piquant et moqueur les absurdités de ce monde. Et il y’a surtout, mon nouveau coup de cœur, magazine le plus fabuleux de la planète internet, DIS MAGAZINE. J’ai l’impression d’avoir trouvé un « grand frère », pour preuve, le weekend dernier, j’ai assisté à une conférence que j’aurais tout aussi bien pu pondre moi-même, sur « l’origine du chouchou » organisé par le magazine. Dis magazine, au lieu de se moquer des absurdités et de les commenter, au contraire, les célèbre et créer son propre contenu, en réalisant les meilleurs shoots mode que j’ai vu depuis des lustres. Jetez un coup d'oeil à leur section "Distate- new style options". Ça donne des shoots qui célèbre la mode chaussette-sandales , les boucles d'oreilles créoles XXL ou qui vous propose de vous créer une robe de soirée en serviette de bain. La mode se fait sodomiser par l’humour, et je vous jure que Mmmmh…ouh-lala, ca fait vraiment DU BIEN ! Dora.





Socks with sandals





Hoop dreams





Bath and Beyond









Dis trends














J’aurais aimé, mais je n’ai jamais été le genre de gamine capable de faire des bracelets brésiliens et des scoubidous pour mes copines. Passé, le fil à droite, à gauche, au milieu et tout ce genre de mécanique, ça a jamais été mon fort. Je ne sais toujours pas comment différencier ma gauche de ma droite, je suis incapable de faire tourner un cube dans ma tête et si y a un jeu qui me rend folle de rage, c’est bien les puzzles. Je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé lors de ma construction, mais il me manque clairement une case à ce niveau la. Je n’ai vraiment pas très bien vécu le fait de ne pas savoir faire des scoubidous au centre aéré. C’était vraiment trop la honte, moi la seule chose que j’étais foutu de faire, c’était des colliers en pâtes, ce qui passé la maternelle, te met tout de suite dans la case des ringards de l’école élémentaire. C’est une des raisons pourquoi j’ai jamais voulu y retourner, je me roulais par terre pour ne pas y aller. Du coup j’ai jamais trop eu de scoubidous, je regardais les autres, envieuse, et encore aujourd’hui je vous avouerais, que je suis légèrement vexée de ne pas en avoir un sur mon porte clefs.

Pour ma revanche, je pense sincèrement que posséder une des pièces bijoux, faite en fils de plastique de scoubidou par la créatrice Blandine Bardeau me réconcilierait avec cet art. Ses colliers, situé entre le do it yourself de l’école maternelle, les bracelets en plastique de chez Claire’s qui ornent les bras des emokids, et une esthétique et un savoir faire high fashion sont…woah ! On dirait presque que Blandine se serait énervée sur une de ses vielle poupée Betty aux cheveux spaghetti et les aurait coupés pour s’en faire des bracelets ! Celle-ci n’est pas uniquement créatrice de bijoux, fraichement diplômée de la St Martins en 2009, sa collection de fin d’études, entre inspiration japonaise, et scoubidou vaut le coup d’œil. Même si Blandine est clairement le genre de gamine qui m'aurait rendu folle de jalousie au centre aéré, il faut reconnaitre que cette jeune française est définitivement un talent à suivre. Dora.