About La Gazette du Mauvais gout

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La mode a commencé a être documenté par la Gazette du Bon Ton, il y'a presque un siècle . Les temps ont changé et aujourd'hui on a envie de dire et "La Gazette Du Mauvais Gout"?Car comme disait Friedrich Nietzsche: "Le mauvais gout a son droit autant que le bon gout".Et il avait raison. Nous le revendiquons, le mauvais gout est plus que jamais le nouveau bon gout. Les fringues et les looks les plus ploucs deviennent toujours un jour ou l'autre les plus cool. Et c'est exactement de ça dont je vais vous parler."SMACK MY KITSCH UP!" Dora Moutot.

Fashion started to be documented by La Gazette Du Bon Ton (La Gazette of Good Taste), almost one century ago. Times changed and today, we feel like saying "and La Gazette du Mauvais gout"?(La Gazette of Bad taste). As Friedrich Nietzsche said " Bad taste has as much rights than Good taste". We're cleaming it, Bad taste is more than ever the new good taste. The most bumpkins outfits and looks always become, one day or another, the coolest. And this is exactly what we're going to talk about here. "SMACK MY KITSCH UP!"Dora Moutot.

@Copyright 2009-2011 Dora Moutot














Comme tout le monde sait, je suis une énorme geek obsédée par les images. Je passe bien plus de temps sur le TUMBLR de la Gazette Du Mauvais Gout à archiver des images que je trouve inspirante, qu'à écrire des articles sur ce blog. Si vous aimez mon royaume du Kitsch, je vous conseille donc de me suivre aussi, au jour le jour, sur mon Tumblr que j'update tout les soirs.
Une crampe de votre index est à prévoir à force de cliquer, bonne chance, j'ai plus de 6000 images archivées. Dora.










J'ai grandi en Allemagne, de mes 7 à 14 ans, je vivais à Francfort et j'ai passé des heures planté devant Viva, le MTV allemand à regarder des clips de mauvaise techno hardstyle/gaber made in Germany.

Je me rappelle que dans le centre ville, le week end, quand on allait faire des courses avec mes parents, je regardais fascinée les techno-kid qui trainaient en bande sur la grande place.Ils avaient des looks incroyables. Des pantalons ultra pat def', je dirais même des pantalons en forme de trompette tellement ca devenait large en bas, dans des matière super synthétique, accompagnés de plateforme Buffalos shoes.( Buffalo qui est une marque Allemande, pensez vous bien!) Ils portaient des vestes avec des capuches, et des décorations de type bulles en plastique rempli de liquide bleu qui donnait un air super astronaute. Leurs cheveux étaient souvent rasés, avec sur le haut de la tète une petite touffe de couleur, souvent fluo, façon mini-crête, un peu à la tintin. Puis pour peaufiner le look, il y'avait le choix des lunettes, soit c'était des lunettes façon mouche, soit des lunettes avec les verres teintés orange ou bleu.

Technohead
est un bon exemple dans le genre de chose que je pouvais visionner du haut de mes 10 ans sur Viva, avec des lyrics aussi profond que "bana-nah-nah-nah" ou "I want to be a hippy". Je vous laisse vous faire votre propre opinion. Putain, ou est que j'ai foutu mes compiles de dance allemande? Dora.












Quand j'étais petite, je voulais un chien. Mais mes parents avaient dit non. J'avais pu négocier un lapin à la place. Mais j'ai eu l'impression de voir le futur et tout mes rêves se réaliser le jour ou Sony a annoncé l'arrivé du premier chien électronique destiné au grand public. Aibo! Le premier chien à l'intelligence artificielle. Je m'imaginais déjà le promener, j'imaginais qu'on dormirait ensemble et qu'on pourrait jouer ensemble sur le tapis du salon. Je pensais que vu qu'il faisait pas caca, mes parents ne pourraient pas dire non! Comme pour le vrai chien, j'ai supplié mes parents, j'ai crié, j'ai hurlé, mais vu le prix de la bébête electronique, qui coutait environ dix-milles francs, fallait pas rêver. Du coup j'ai eu une imitation de Aibo, en version jouet, il lui ressemblait vachement physiquement, à la différence qu'il était aussi con qu'un tamagotchi.




Le genre d'imitation d'Aibo, que vous pouvez admirer dans cette vidéo du groupe suedois Play. Tout ce qui est dans ce clip, du mobilier, aux looks que j'envie, est un bonbon pour mes yeux. (et mes oreilles) Yum! Dora.











Il me semble que dans les lecteurs de mes confrères du blog La PELTAG (police européenne du look de la tendance et de l'avant garde), ainsi que quelque part dans les lecteurs de La Gazette du Mauvais Gout doit se cacher un... publicitaire qui bosse pour La Redoute...qui a quelque peu repris en version française la stratégie de marketing inversée de la campagne "Be Stupid" de Diesel.

Montre toi, je ne te mangerais pas! Dora.



























Chers élèves, Je suis fort heureuse de voir que la mode du « Fuck School » écrit au blanco sur Eastpack et du patch « Punk’s not dead » de mon adolescence, refait aujourd’hui surface sous un nouveau jour.

(Tout le monde est au courant du maillot de bain une pièce noir que j’avais fait sérigraphier à 15 ans, avec un énorme A de Anarchy sur le ventre, orné d’épingles à nourrices sur les bretelles ? On est punk même à la plage, ou on ne l’est pas ! Merde!)

Si j’en crois mes yeux, une micro tendance inspiration « rebel teen » verrait le jour sur T-shirt. Plusieurs marques émergentes que je vous recommande vivement, s’y sont mises. Le point commun de ses marques, des pièces simples, mais pointues, avec cet esprit youth-culture/gamine hipster, ce style très Venice Beach/Los Angeles, cette nonchalance Américaine.

Commençons par la marque made in L.A, Wildfox, dont je vous avais déjà parlé dans cet article, qui nous propose un magnifique T-shirt SKOOL SUCKS. La croix à l’endroit ou à l’envers, est par ailleurs, un hit en ce moment.






Que le gros retailer Américain, Urban Outfitters propose aussi en version léopard.






La marque très cool marque californienne Unif, crée par la blogueuse Christeric (qui a un look que valide totalement), propose une version du logo Anarchy fleuri.






On retrouve le Anarchy chez Evil Twin, marque Australienne. On y trouve aussi un t-shirt oversize Punk’s not dead. (et des robes Ying Yang ! Tendance Ying yang que je vous avez annoncé ici.)











"Teenage Suicide, don’t do it ", cette phrase inspiré du teenage movie Heathers, trône désormais sur le t-shirt que je qualifierais du plus cool de la planète chez la marque New Yorkaise Sophomore.


Et pour finir, je soupçonne cette tendance d’avoir plus ou moins vu le jour sous inspiration du dernier défilé de Jeremy Scott ou il a été possible d’admirer un top « Fuck you » et un t-shirt en matière sport avec l’inscription « Trash ».






Si vous aspirez à acheter les t-shirts ci dessus, je vous conseille les E-boutiques Spanish Moss et Nastygal.

BAD TASTE 'S NOT DEAD! Ahaha.

Dora.










A neuf ans, Willow, la gamine de Will Smith nous a pondu un tube. Le monde de la musique a droit a toujours eu droit à des enfants-prodiges et bien la mode aussi désormais. Après le phénomène Tavi Gevinson, 13 ans, Blogueuse star de stylerookie.com, voici une nouvelle venue.Voici Cecilia Cassini, 10 ans, proclamée plus jeune "fashion-designer " du monde. A la différence, que Cécilia est aussi idiote et non talentueuse, que Tavi est brillante et pointue. Celle ci a son propre shop online, ne se sent plus péter et est malgré elle, vraiment-vraiment très drôle lorsqu'elle se met a parler.Un magnifique produit de l'Amérique. Dora.











La mode + l’humour est malheureusement une addition peu commune. Le second degré, et le recul sur soi même ne sont pas vraiment bienvenu dans ce monde. J’ai toujours estimé, qu’être capable de rire de soi même est quelque chose de primordiale, pour pouvoir se permettre de se foutre de la gueule des autres. En faire trop, se croire au top, mettre des fringues improbables, tout ca, pourquoi pas, tant qu’on est capable de reconnaitre au final son pathétisme et rire de soi à la fin de la journée. La politique arrive à se foutre d’elle-même, alors pourquoi pas la mode ?

Je ne pensais pas que je tomberais un jour sur «un canard enchainé de la mode », et pourtant. Premièrement, Il y’a la bloggeuse française « le satirialiste » qui se charge de recenser sur un ton piquant et moqueur les absurdités de ce monde. Et il y’a surtout, mon nouveau coup de cœur, magazine le plus fabuleux de la planète internet, DIS MAGAZINE. J’ai l’impression d’avoir trouvé un « grand frère », pour preuve, le weekend dernier, j’ai assisté à une conférence que j’aurais tout aussi bien pu pondre moi-même, sur « l’origine du chouchou » organisé par le magazine. Dis magazine, au lieu de se moquer des absurdités et de les commenter, au contraire, les célèbre et créer son propre contenu, en réalisant les meilleurs shoots mode que j’ai vu depuis des lustres. Jetez un coup d'oeil à leur section "Distate- new style options". Ça donne des shoots qui célèbre la mode chaussette-sandales , les boucles d'oreilles créoles XXL ou qui vous propose de vous créer une robe de soirée en serviette de bain. La mode se fait sodomiser par l’humour, et je vous jure que Mmmmh…ouh-lala, ca fait vraiment DU BIEN ! Dora.





Socks with sandals





Hoop dreams





Bath and Beyond









Dis trends














J’aurais aimé, mais je n’ai jamais été le genre de gamine capable de faire des bracelets brésiliens et des scoubidous pour mes copines. Passé, le fil à droite, à gauche, au milieu et tout ce genre de mécanique, ça a jamais été mon fort. Je ne sais toujours pas comment différencier ma gauche de ma droite, je suis incapable de faire tourner un cube dans ma tête et si y a un jeu qui me rend folle de rage, c’est bien les puzzles. Je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé lors de ma construction, mais il me manque clairement une case à ce niveau la. Je n’ai vraiment pas très bien vécu le fait de ne pas savoir faire des scoubidous au centre aéré. C’était vraiment trop la honte, moi la seule chose que j’étais foutu de faire, c’était des colliers en pâtes, ce qui passé la maternelle, te met tout de suite dans la case des ringards de l’école élémentaire. C’est une des raisons pourquoi j’ai jamais voulu y retourner, je me roulais par terre pour ne pas y aller. Du coup j’ai jamais trop eu de scoubidous, je regardais les autres, envieuse, et encore aujourd’hui je vous avouerais, que je suis légèrement vexée de ne pas en avoir un sur mon porte clefs.

Pour ma revanche, je pense sincèrement que posséder une des pièces bijoux, faite en fils de plastique de scoubidou par la créatrice Blandine Bardeau me réconcilierait avec cet art. Ses colliers, situé entre le do it yourself de l’école maternelle, les bracelets en plastique de chez Claire’s qui ornent les bras des emokids, et une esthétique et un savoir faire high fashion sont…woah ! On dirait presque que Blandine se serait énervée sur une de ses vielle poupée Betty aux cheveux spaghetti et les aurait coupés pour s’en faire des bracelets ! Celle-ci n’est pas uniquement créatrice de bijoux, fraichement diplômée de la St Martins en 2009, sa collection de fin d’études, entre inspiration japonaise, et scoubidou vaut le coup d’œil. Même si Blandine est clairement le genre de gamine qui m'aurait rendu folle de jalousie au centre aéré, il faut reconnaitre que cette jeune française est définitivement un talent à suivre. Dora.