L'Inde, je ne vais pas vous dire que j'ai adoré. Ce que je peux vous dire, c'est que c'est bourré de touristes complètement illuminés, qui parlent de méditation, qui te tapent des poses de lotus pour s'assoir, qui parlent de spiritualité et d'autres anneries du meme accabi, et qui sont venus pour se peter le crane à la weed. C'est bien beau de parler de spiritualité quand on a le confort et c'est de l'ordre de la connerie, voir du manque d'intelligence que de répliquer que les indiens n'ont pas de système d'égout car ce n'est pas ce qui les importe, "c'est l'ame avant tout". C'est cool de trouver ca beau quand on ne vit pas entre deux bouses de vaches et un tas d'ordures, oscillant entre la condition humaine et animale.
Il suffit d'un minimum d'observation, pour se rendre compte que l'Inde n'a absolument rien a voir avec la défonce, San Francisco et la ridicule image que le touriste occidental veut s'en faire. Le reve indien, ce n'est pas mourir dans la rue, une jambe en moins et entouré de mouches parce que "l'ame c'est ca qui compte". Bien que la religion hindou soit encore au centre de la vie indienne et que ce sont ces croyances qui empechent le pays d'avancer et que seul l'émancipation de la religion pourrait changer le futur de l'Inde, jetez un coup d'oeil à la télé indienne ou mettez les pied dans un cinéma indien et vous comprendrez bien vite que l'Inde fantasme le capitalisme, les Etats unis, les rues propres et les iphones. Malheureusement meme dans leur tentatives d'américanisation, les fondements de la religion hindou reste bien accroché, le système des castes est mechament encré. Meme au cinéma, on vous proposera plusieurs "classe", comme en avion, allant du siege le plus high-tech de la planète au siege le plus pourratch.
L'inde est un pays qui a du mal a se remettre en question. Je ne peux qu'observer les choses à mon niveau, avec mon ignorance de la souffrance et mes médiocres connaissances en histoire et en économie, mais avec mes conaissances de mode qui semblent ici certes très futile, mais observer l'Inde ca commence par s'observer par le bas. Comme je disais la non-remise en question commence par des choses très simple et se traduit tres betement par l'un des besoins les plus communs :l'habillement.
Avant de venir en Inde, j'interpretais le look Indien comme quelque chose d'original, voir de kitsh, ce qui fut l'un des motifs de mon voyage. J'ai très mal interprété leur esthetique, qui n'est que tradition, loin de toute forme d'émancipation, le saari est ici une regle pour les femmes, l'unique option pour se vétir. Meme si la coupe est à ca pres, toujours la meme, il faut reconnaitre un gout pour les tissus, les imprimés, les teintes et l'ornementation qui s'avère subtile et d'un gout assez fin. La touche perso, se fait par le choix du bindi, qu'on trouve sous toutes les formes et les couleurs. Dans l'ensemble, l'indienne reste incroyablement classique, tout le monde se ressemble et le besoin de se différencier de la masse n'a pas l'air présent. N'ayant pas vu une seule indienne, tentant le carré court, au lieu de la tresse longue de 3 kilometres ou pas une seule personne essayant la teinture blonde, meme à ses signes très basiques, on voit bien que la rebellion et la remise en question des codes n'est pas vraiment aux nouvelles. Si les choses de tous les jours, tel que l'accoutrement ne sont pas remis en question, il me semble peu concevable que des choses plus importantes, tel que la religion, la politique soit prete à se faire chambouler.
Lorsque je lirais encore une fois un article sur l'économie "montante" de l'Inde, qui ne concerne que quelques pdg millionaires indiens, il me semblera désormais que c'est une blague de très mauvais gout. L'inde n'est en aucun cas le nouveau Katmendou, l'inde a un air de gravité, l'inde est dans la merde, l'inde est opressante. C'est une planète ou le son des klaxons ne s'arretent jamais, ou les rues n'ont pas de sens, ou les civils donnent des billets en douce aux flics, ou les vaches s'allongent en plein milieu des rues pour mieux les bloquer, ou les odeurs vous retournent les entrailles et ou l'arnaque ou la mendicité est une des seules facons de survivre.
Les touristes "illuminés" ne font qu'enfoncer le clou, à un pays qui va mal. Au lieu de reconnaitre une réalité difficile et triste, un systeme corrompu , on aime raconter une inde apaisante et spirituelle, comme si la pauvreté c'était bien tant que ca nous concernait pas, et que ca faisait ressortir les "vrais valeurs".
Les touristes se sont meme inventés une mode "indienne" qui n'existe pas, à base de t shirts avec des lutins démoniaques dessus, du Tie die, des pantalons bouffants et des dreads locks. Ceci dit, je dois reconnaitre...que je suis tombée dans le panneau! Exit le smiley! On a trouvé un remplacent! Veuillez accueillir le YING-YANG! Et oui..., ca fait un moment que "mon bureau de tendances interne du mauvais gout" m'indique son retour à grand pas. Il y'a encore peu, réservé aux gens qui croyaient à des choses tel que le Feng Shui, le Ying-Yang se voit repêcher par la mode doucement mais surement... à commencer par le createur Finlandais Daniel Palillo.
Dora.
Il suffit d'un minimum d'observation, pour se rendre compte que l'Inde n'a absolument rien a voir avec la défonce, San Francisco et la ridicule image que le touriste occidental veut s'en faire. Le reve indien, ce n'est pas mourir dans la rue, une jambe en moins et entouré de mouches parce que "l'ame c'est ca qui compte". Bien que la religion hindou soit encore au centre de la vie indienne et que ce sont ces croyances qui empechent le pays d'avancer et que seul l'émancipation de la religion pourrait changer le futur de l'Inde, jetez un coup d'oeil à la télé indienne ou mettez les pied dans un cinéma indien et vous comprendrez bien vite que l'Inde fantasme le capitalisme, les Etats unis, les rues propres et les iphones. Malheureusement meme dans leur tentatives d'américanisation, les fondements de la religion hindou reste bien accroché, le système des castes est mechament encré. Meme au cinéma, on vous proposera plusieurs "classe", comme en avion, allant du siege le plus high-tech de la planète au siege le plus pourratch.
L'inde est un pays qui a du mal a se remettre en question. Je ne peux qu'observer les choses à mon niveau, avec mon ignorance de la souffrance et mes médiocres connaissances en histoire et en économie, mais avec mes conaissances de mode qui semblent ici certes très futile, mais observer l'Inde ca commence par s'observer par le bas. Comme je disais la non-remise en question commence par des choses très simple et se traduit tres betement par l'un des besoins les plus communs :l'habillement.
Avant de venir en Inde, j'interpretais le look Indien comme quelque chose d'original, voir de kitsh, ce qui fut l'un des motifs de mon voyage. J'ai très mal interprété leur esthetique, qui n'est que tradition, loin de toute forme d'émancipation, le saari est ici une regle pour les femmes, l'unique option pour se vétir. Meme si la coupe est à ca pres, toujours la meme, il faut reconnaitre un gout pour les tissus, les imprimés, les teintes et l'ornementation qui s'avère subtile et d'un gout assez fin. La touche perso, se fait par le choix du bindi, qu'on trouve sous toutes les formes et les couleurs. Dans l'ensemble, l'indienne reste incroyablement classique, tout le monde se ressemble et le besoin de se différencier de la masse n'a pas l'air présent. N'ayant pas vu une seule indienne, tentant le carré court, au lieu de la tresse longue de 3 kilometres ou pas une seule personne essayant la teinture blonde, meme à ses signes très basiques, on voit bien que la rebellion et la remise en question des codes n'est pas vraiment aux nouvelles. Si les choses de tous les jours, tel que l'accoutrement ne sont pas remis en question, il me semble peu concevable que des choses plus importantes, tel que la religion, la politique soit prete à se faire chambouler.
Lorsque je lirais encore une fois un article sur l'économie "montante" de l'Inde, qui ne concerne que quelques pdg millionaires indiens, il me semblera désormais que c'est une blague de très mauvais gout. L'inde n'est en aucun cas le nouveau Katmendou, l'inde a un air de gravité, l'inde est dans la merde, l'inde est opressante. C'est une planète ou le son des klaxons ne s'arretent jamais, ou les rues n'ont pas de sens, ou les civils donnent des billets en douce aux flics, ou les vaches s'allongent en plein milieu des rues pour mieux les bloquer, ou les odeurs vous retournent les entrailles et ou l'arnaque ou la mendicité est une des seules facons de survivre.
Les touristes "illuminés" ne font qu'enfoncer le clou, à un pays qui va mal. Au lieu de reconnaitre une réalité difficile et triste, un systeme corrompu , on aime raconter une inde apaisante et spirituelle, comme si la pauvreté c'était bien tant que ca nous concernait pas, et que ca faisait ressortir les "vrais valeurs".
Les touristes se sont meme inventés une mode "indienne" qui n'existe pas, à base de t shirts avec des lutins démoniaques dessus, du Tie die, des pantalons bouffants et des dreads locks. Ceci dit, je dois reconnaitre...que je suis tombée dans le panneau! Exit le smiley! On a trouvé un remplacent! Veuillez accueillir le YING-YANG! Et oui..., ca fait un moment que "mon bureau de tendances interne du mauvais gout" m'indique son retour à grand pas. Il y'a encore peu, réservé aux gens qui croyaient à des choses tel que le Feng Shui, le Ying-Yang se voit repêcher par la mode doucement mais surement... à commencer par le createur Finlandais Daniel Palillo.
Dora.
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