Tout ce que cette fille m’évoque c’est cette terrible époque ou ma petite sœur avait une gameboy et ou j’en avais pas et que j’attendais désespérément pendant des heures qu’elle daigne enfin me la prêter pour jouer au Pokémon. Non pas que ca m’intéressait plus que ca de les « attraper tous », mais moi ce qui me plaisait dans cette histoire, c’est qu’au début du jeu, tu pouvais choisir le prénom de ton catcheur de Pokémon. C’était vraiment le moment le plus intense du jeu. Le même sentiment exceptionnelle que quand l’œuf de ton tamagotchi était en train d’éclore et que la aussi tu allais devoir donner au petit un prénom. Une fois le prénom donné, pour tout vous dire j en avais plus grand-chose à foutre que mon tamagotchi crève enfouie sous son caca, ou que mon catcheur de Pokémon soit le mec le plus naze de toute la poké-planete.
Mais la fonction prénom me rendait NUTS, déjà qu’une de mes activités favorites consistaient à donner a mes poupées et peluches des 2 eme et 3 eme noms, et à imaginer tout les prénoms que j’attribuerais si j'avais un chien, un chat, un lapin, un canard, une biquette et un escargot. Sans oublier de mentionner que chaque plantes de la maison avait son petit nom. J’étais obligée de tenir un registre des prénoms pour m’en souvenir et soudainement Pokémon donnait une validation à ma quête. C’est bien la dernière fois qu’on a validé ma passion d’ailleurs, parce que quand maman m’a demandé ce que je voulais faire quand je serais grande, et que je lui ai répondu pleine d'espoir que je voulais aller à l’université des prénoms pour devenir designer de prénoms et faire des livres de nouveaux prénoms, elle m’a rien validé du tout. Elle m’a dit que ca n' existait pas et que ce n'était pas un métier. Pokémon fut mon dernier souffle de naïveté. Dora Moutot.
The only thing this girl is recalling me is this terrible period when my little sister had a gameboy and I didn’t , waiting desperately for hours in the hope that she would lend it to me to play to Pokémon. Not that I was that interested in “catching them all”, what I liked in it was that at the beginning of the game, you could choose the name of your Pokémon hunter. It was seriously the most intense part of the game. The same incredible feeling than when your tamagotchi egg was going to hatch and that you had to choose a name for the new born. After giving the name, truth is that I didn’t really give a shit if the tamagotchi was dying burying in his pooh or if my Pokémon hunter was the worst of the Poké- planet.
But the nickname function was driving me NUTS. Knowing that one of my favorite activities was to give my dolls and plushies first, second and third names and to imagine what names I would give if I had a dog, a cat, a duck, a rabbit, a goat and a snail. Without forgetting to mention that all the plants of the house had a little name. I was forced to use a register of names to remember all of them and suddenly Pokémon was validating my quest. Actually it’s the last that that anyone validated my passion, because when my mom asked me what I wanted to do when I would become a big girl, I told her I wanted to go to the university of names to become a name designer and write books of new names. She said to me that it didn’t exist and that it was not a job. Pokémon was my last naivety breath. Dora Moutot.
An other "La Gazette du Mauvais Gout" Pokémon article here.
Lisa Courtney, 21, England.
Guiness record Pokemon collector, owns 13000 different pieces of Pokémon merchandise.
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