Je me suis souvent dit que ça devrait être interdit de baiser pour avoir un enfant, sans avoir obtenu une autorisation avant. Je pense que l’état se trompe en voulant faire des réformes sur l’éducation des enfants. Ce n’est pas à ce niveau là que ça se passe, c’est avant. L’important c’est l’éducation des parents. Il devrait y ’avoir une école pour « devenir « parents. Je vous assure, ça ne s’apprend pas sur le tas ses choses la. Il suffit de regarder les photos ce de blog pour en avoir la preuve.
I HATE MY PARENTS. Dora.
I always tough that it should be forbidden to fuck to have a kid without having a legal authorization. I think that government is wrong when they want to do reforms about children education. The problem is not coming from here. The problem is coming from “before”. Education of the parents. We should have a school about “how becoming a parent”. Seriously, it doesn’t come just like that. It’s not magic. Just take a look about the pictures of this blog, and you will get what I’m talking about.
I HATE MY PARENTS.
Quelle bonne surprise ce fut lorsque l’artiste Eric Pougeau vint me dire sur Facebook qu’il lisait régulièrement mon blog et l’appréciait ! Surtout quand on sait que le meilleur cadeau qu’on m’est jamais offert fut son livre « Fils de pute ». Vous savez, quand on vous offre un cadeau, et que la personne est tombé pile poil, comme si on avait lu dans vos pensées, vous ouvrez le bouquin et page après page, l’adrénaline monte et vous vous dites « Mais ouais, c’est ça, c’est génial, c’est brillant, c’est parfait, comment est ce possible d’avoir vécu jusqu’à maintenant sans connaitre ?!»
Eric Pougeau , me semble t’il, serait lui aussi une sorte de grand Peter Pan. Un peu écorché. Blessé. Ce qui me touche dans son travail c’est cette faculté à mélanger l’enfance et la violence. Son œuvre est une sorte de conte qui tourne au cauchemar. Morbide et innocent à la fois. Eric Pougeau raconte à travers son œuvre, une histoire qui regorge de secrets: l’histoire d’un gosse qui a mal vécu son enfance, qui a vécu dans l’angoisse et la violence, qui a loupé le coche du moment où on devient grand. Il raconte avec la dose de provocation, d’humour, d’absurdité et de cynisme requis l’histoire d’un adulte éternellement enfant. Je me reconnais énormément dans son travail, dans la violence et la rage enfantine qui en émane. Il a su faire matériellement quelque chose de ce sentiment d’enfance volée .Il a su mettre une forme, des mots sur ce que je ressentais et que je n’ai jamais été capable d’exprimer. J’ai même parfois l’impression que Eric Pougeau aurait secrètement pénétré mon inconscient et que certaines de ses œuvres aurait été faite rien que pour moi.
Eric Pougeau, merci... Dora.
What a good surprise when the artist Eric Pougeau sent me a message on facebook telling me he was reading and appreciating my blog. The best present that someone ever gave to me is” Son of a bitch”, the Eric Pougeau book . You know, this feeling, when you read or look at something and you think “Yeah, this is it, this brilliant, this perfect, how did I leave without knowing about that?”
Eric Pougeau seems to me like an old Peter Pan. A bit life scratched. Hurt. I’m very touched by his work because of his ability to mix childhood and violence. His work is like a tale becoming a nightmare. Morbid and innocent at the same time. Eric Pougeau tell us a story trough his work, a story full of secrets: The story of a kid who lived his childhood as something difficult, who leaved in fear, anxiety and violence and who missed the boat when you became an adult. He’s telling us with the amount of provocation, humor, absurdity and cynicism required the story of an adult eternally a child. I recognized myself very much his is work, in the violence and the childish madness that come from it. He made something material of this feeling of a stolen childhood. He gave a shape, words to my feelings that I never knew how to express. Sometimes I even have the feeling that Eric Pougeau secretly soak in my unconscious and that some of his pieces are made just for me.
Eric Pougeau, thank you. ..