BUT I'M A CHEERLEADER!
Je ne sais pas comment j’ai pu passer à coté du film, «
But I’m a cheerleader » pendant toutes ses années.
Il y’a peu de film sur lesquels je m’extasie sur l’esthétisme, et la promis,
de chez promis, j’ai eu un orgasme visuel tout le long du film. Ce qui est chiant, c’est que souvent les films qui font plaisir aux yeux, ils font pas plaisir aux oreilles, c’est bien, c' est beau, tes yeux nagent dans le bonheur, mais lui, le scénario il s’est cassé la gueule en chemin.
(Coucou Sophia Coppola !) Et bien cette fois ci, non seulement c’était visuellement aussi beau que si une licorne m’accueillait au paradis par la voie de son arc en ciel magique, mais le scénario était vraiment cool, l’histoire originale, les répliques amusantes et sous ses gros sabots, le film traite assez finement et avec humour d'un sujet encore relativement tabou et pas toujours facile à aborder , tout en restant un film d'entertainment, sans tomber dans le film social.
But I’m a cheerleader est l’histoire de Megan, une lycéenne qui aime bien mater sous les jupes des filles. Megan croit que toutes les filles matent sous les jupes des autres filles. Elle n’est pas du tout conscience de sa tendance lesbienne, mais tout le reste de son entourage est au courant.
C’est comme ton pote gay, qui sait pas encore qu’il l'est, mais tout le monde est déjà au courant, sauf lui. Toi aussi t’as un ami comme ca ?
Megan se retrouve dans un camp de « rehab » pour adolescents gays, dans le but de retrouver la bonne direction. Le camp est un bonbon visuel, un véritable cliché, ou les filles doivent devenir de « véritables » filles en vivant dans un monde en satin rose, vêtu tout de fushia. Les garçons eux, sont habillé tout de bleu et doivent apprendre à réparer des voitures...
Allez va, va. Va chercher un pot de glace, installe toi bien, tu peux regarder le film ici.
Show time ! Dora.