Dans le rayon jeunes photographes sur lequel je mise, je nomme Simon Streetking. A travers ses photos, Simon nous délivre un documentaire passionnant, se situant à mi chemin entre plusieurs cultures. On pourrait facilement imaginer l’univers du rap-graff de banlieue être en opposition avec l’univers skinhead-punk parisien. Au contraire, à travers ses photos, Simon crée le pont reliant ces deux mondes de l’underground, en montrant la rage et la violence très similaire qui s’en dégage. Pour l’avoir rencontré, le jeune homme, vraiment atypique et déroutant ressemble à son œuvre. Allure de skinhead, crane à blanc, petite veste Fred Perry, bagues gothique aux doigts, avec cette façon de parler d’un gamin qui ne jurerait que par le rap français. « J’aime la diversité des cultures et des liens qui les unissent. » dit-il. Et c’est en effet cette capacité qui fait la différence et la force du jeune homme. Ses photos sont un témoignage poignant d’un aspect de la jeunesse française trop rarement documenté. Dora.
On the shelf of the young photographers that I bet on, I name Simon Streetking. Through his pictures, Simon delivers us a fascinating report, located halfway in between two different cultures. We could easily imagine the world of suburban hip hop being in opposition with the world of Parisians skinheads. To the opposite, trough his pictures, Simon created a bridge linking up these two subcultures, showing the very similar madness and violence that emanate from it. Having met him, the young man is very atypical and unnerving looks like he is the own mix of his pictures. Skinhead style, shaved head, Fred Perry Jacket, Gothic rings on his fingers with this way of talking like one of these suburbs kids who only swear on French rap.” I like the diversity of cultures and the links that unite them”’ said Simon. And it’s exactly this capacity that makes his difference and strength. His pictures are a poignant report from an aspect of French youth too rarely documented. Dora.