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JUGGALOS

Ce reportage de Sean Dunne, bien qu’étant remarquable, donne froid dans le dos.

Celui ci a été filmé une sous culture, typiquement américaine, nommé Juggalos. Cette sous culture s’est créé autour du groupe Insane Clowns Posse, groupe de hip hop, emblème du mouvement horrorcore, aka du rap morbide. L’esthétique du groupe et de la culture juggalo rappelant les films d’horreur ou le clown est le tueur. Cette sous culture, résolument redneck, se donne rendez vous une fois dans l’année lors d’un festival d’été “The gathering of Juggalos”.

Le reportage de Sean Dunne, nous transporte alors dans un mauvais film d’horreur. C’est l’Amérique, dans toute sa véritable splendeur, bien loin du glamour, c’est l’Amérique qu’on ne nous expose pas souvent, celle du bas, un pays rempli de freaks. Ce qui ressort le plus lorsqu’on demande a un juggalo de décrire sa culture, c’est le sens de la famille, un sens de la communauté, un endroit ou tout le monde est accepté. Un endroit, ou ils ne sont pas rejetés. Mais il ne faut pas avoir peur des mots, les juggalos sont souvent des gangs de gamins blancs, perdus, et sans éducation, baignés dans le hip hop, ayant une certaine fascination pour la violence. Les juggalos ont leur propre slang, ils mettent des “fuck » à tous les mots, ils semblent mettre un point d’honneur à être vulgaire. Le catch est leur sport de prédilection. Leur look a des caractéristiques propres, le maquillage de clown sadique étant un hit, les petites nattes sur la tète étant la coupe de du moment, des éléments de style qui rappellent Slipknot et les codes du néo métal.

Regarder ce reportage, donne l’impression d’être dans une sorte de conte qui aurait tourné au cauchemar, sur une musique de cirque. On pourrait presque être dans le film Délivrance, ou dans ce grand mic-mac, les frères et les soeurs coucheraient ensemble dans leurs tentes, iraient entre temps tuer leur voisin à la tronçonneuse, pour 9 mois après, mettre au monde un bébé mi clown- mi tryso. Une histoire sans issue. Dora.

INTERNET FASHION

Ca fait des années, que Cari Mudden, créatrice du label Cassette Playa, surfe sur le filon de "l'internet fashion". D'abord inspirée par myspace, sa première collection était une multitude d'imprimés pixel avec une mascotte:Super Sonic. Sa dernière collection en date, elle vous la présente à travers une vidéo, ou l'on retrouve les codes du Net-art. De la 3d et des effets scintillants, qui rappele un peu cette vidéo de l'artiste Petra Cortright. Une collection qui sera sans doute vendue chez Kokon To Zai. Dora.

HYBRIDE

Un coup de coeur pour cette chaussure hybride, crée par JW Anderson pour sa dernière collection, en collaboration avec Aldo. Dora.

FIRE!

Quand je disais sentir le retour du motif flamme, je n'avais pas tord. Quelques flammes avaient sorti le bout de leur nez dans un des looks homme de Alexander Mcqueen il y'a quelques mois.

C'est maintenant au tour de Prada. Qui a bien entendu interprété la tendance de facon complètement niaise. Toujours est il que la flamme fait son grand retour. Comme prévu. Dora.

Merci à Bethsabée pour ce repérage.

COURTNEY@MEADHAM

Je fais une attaque cardiaque. La collection spring 2012 de Meadham Kirchhoff m'a rendu dingue. Ce n’est pas vraiment les vêtements. Que je trouve loin d'être dingue pour tout vous dire. Mais ce n’est pas les vêtements en soi qui me plaisent dans les collections de Meadham, c'est l'ambiance générale. C'est la magie. Ce qui me rend encore plus dingue, c'est que je me demande qu'est ce qu'il se passe dans la tête de Meadham Kirchhoff. Celui ci est un grand chauve, qui comme ça de loin, a l'air plutôt d'un mec qui pourrait se passionner pour le foot plutôt que par les couleurs pastels et les petits poneys. Et pourtant, depuis plusieurs saisons, Meadham nous pond des collections de véritables petites princesses. Regardez bien sa photo et dites vous que ce type la, dans sa tête, c'est le château de la belle au bois dormant. La vie est étrange parfois.

Bref, sa dernière collection, mérite fortement sa place ici, non seulement pour le décor, mais aussi pour les magnifiques chaussures à froufrou en plateformes, mais surtout pour avoir invité des copies de Courtney Love, habillées en babydoll, à danser pendant le défilé (Tout le monde connait mon amour pour cette dernière) sur un french cancan tel les petits hippopotames de Fantasia, pour finir sur une musique du film Big Fish. L’harmonie de tout ce mélange, l’esthétisme et le son m’ont fait l’amour aux yeux et aux oreilles. J'en veux plus! Meadham, je t'en supplie, met toi à produire des comédies musicales, je serais la première au rendez vous. Dora.

MERMAN

Romain Yurkievich est un jeune artiste originaire de Cannes que j’observe sur internet depuis un petit moment. A 19 ans, celui ci se met en scène dans des décors conçus de ses mains, des maquillages fait par ses soins, et des photos prises par lui même. “ J’aime bien l’idée d’avoir tous les rôles” me dit Romain.

Son travail entre scénographie, performance et mode transporte un univers kitsch et absurde qui n’est pas sans rappeler les oeuvres de Pierre et Gilles. "J'aime le vieux cinéma italien, le glamour vintage et aussi les choses vulgaires” me répond t’il quand je le questionne sur l’origine de ses oeuvres. Ses productions, bien qu’encore amateur, ont une esthétique très distincte, rappelant les oeuvres de James Bidgood, qui lui aussi, faisait ses décors-maison. Si du haut de ses 19 ans, le jeune homme est déjà capable de gérer aussi bien son sens de l’esthétisme, je ne demande qu’à voir la suite. Dora.

THIS IS DOPE.

Ce projet "Happy graphic interchanges" est le projet de diplôme de Théo Seeman. Le site permet de faire des alliances de gif grâce a un programme fait par ses soins.

JUST CLICK, AND WATCH.

Dora.

WALTER.

Une vidéo de Showstudio, qui présente les vêtements d'archives du déluré et avant-gardiste Walter Van Beirendonck, fashion designer Belge, ancien éleve de l'école de mode d'Anvers et qui a depuis bien fait ses preuves grâce a son travail à la fois coloré, ludique et atypique sur le vestiaire masculin. Inutile d'ajouter que je suis incontestablement fan. Dora.

FONTAINE FLUBBER.

Si je devenais maire de Paris, je ferais en sorte que toutes les fontaines de la ville soient digne de celle ci. Dora.

CHILLERS, 1999.

De quoi vous souvenir du mec trop cool du collège, qui passait ses samedis à faire du roller agressif. C'est une série datant de 1999 à Rotterdam, par les deux compères d'Exactitudes. Exactitudes dont j'avais déjà chanté les louanges, ici. Dora.