Marre de se la jouer punkette avec tes creepers? Tu serais pas plutot dans une mood guet-guet que punkette? Pas de panique, voici l'alternative Hip hop à tes chaussures préférées! Voici la...Timberland à plateformes!
Indisponible dans le commerce, pour se les procurer c'est version do it yourself... Attention c'est mon coup de cœur de cette fin d'année et ma new bad taste trend ALERT pour 2011! Watch out and Happy New Year! Dora.
Parfois, je me demande si les garçons ont les yeux en face des trous. Si ils se rendent compte, que les filles, au final, c'est vachement sale, qu’au final ce qui les fait bander n’est souvent qu’une couche de saleté. Que les filles, c’est que du "tout faux". Que c'est du pâté sur la gueule, qu'on enlève le soir, du rouge à lèvre fait avec de la graisse de phoque qu'on s'étale sur la bouche, des cheveux brulés par les brushings qui meurent sur la brosse, des tonnes de cotons remplis de couleur charbon jetés chaque soir, que c'est des tonnes de poils qui passent dans les égouts de la douche, que c'est du macdo vomi dans les toilettes, du vernis à ongles rongés, des minutes à suer comme un grosse truie sous les rayons UV, des fringues qui prennent la poussière par terre, du bleu sur les paupières, des points noirs éclatés et des soutiens gorge rembourrés.
Lauren Greenfield a passé 6 ans de sa vie à explorer cette "Girl culture", pour délivrer un livre fascinant sur le sujet. En essayant de définir a travers ses interviews ou ses photos de jeunes filles, ce que veut dire "être une fille aujourd'hui'", elle en montre les différents rites et aspects.Ses photos sont sincèrement incroyable, elle a réussi a capturer ce que l'imaginaire collectif veut des "filles" et qui se révèle finalement être l'essence et le motif même de cette culture. J'ai refermé le livre fasciné et impressionné par tant de justesse dans son imagerie, mais aussi touché par la tristesse de toute cette grande mascarade ou je participe volontairement. I would rather be dumb than a slut," dit Sara, 19 ans "but I would rather be a slut than be fat or ugly." Je vous laisse avec les images.
Chers élèves du mauvais gout,
Je suis désolée de vous avoir un peu abandonné, j’ai eu quelques changements de programme. J’ai du changer d’appartement et de stage. J’ai quitté Nylon magazine. J’ai estimé que le chien de la patronne et moi, on était devenu un peu trop proche, on se fréquentait trois fois par jour, on faisait le tour de Soho ensemble et il faisait caca devant moi. Il est très mignon mais quand ce genre de relation au travail devienne trop passionnel, vaut mieux s’en aller. Je suis désormais l’assistante d’Annette, la fashion editor chez Vice US magazine et on se charge de pondre l’annuel Vice Fashion issue. Sinon je n’ai pas encore internet dans mon nouveau palais, d’où ma disparition, mais je l’aurais sous peu et vous pourrez me suivre non seulement ici, sur tumblr, et je posterais aussi sur Vicestyle.com. En attendant, je vous conseille d’écouter la chanson GIRL POWER du groupe Shampoo. "Girl Power...I Don't Wanna Be A Boy, I Wanna Be A Girl!" (Coup de cœur pour les looks bien entendu.)
Tout en jetant un coup d’œil au Pink Project de l’artiste de Portia Munson. Celle-ci c’est chargé de rassembler des masses d’éléments de la girl culture , allant du tampon au landau, avec comme point commun la couleur rose. « In these installations, the discarded items assume new value and meaning, showing the marketing of femininity and how our culture infantalizes women.”
Son autre projet The Garden, sur le même principe d’installation sur la base de l’accumulation est esthétiquement “mauvais gout-ment” parlant, très attirant. Portia explique « In recent years, I have become increasingly interested in the environment and the plastic beauty, plastic nature, plastic flowers and plastic procreation of our consumer culture. “The Garden,” is an artificial nature one can enter. The Garden” centers around ideas of artificial beauty and images associated with fertility and funerary rites. ». Bonne nouvelle, je ne suis donc pas la seule à cultiver un amour pour les bouquets en plastique,voici désormais un jardin de fleur plastifiées et de lapin en plastique. Je vais m’y promener. Dora.
Comme tout le monde sait, je suis une énorme geek obsédée par les images. Je passe bien plus de temps sur le TUMBLR de la Gazette Du Mauvais Gout à archiver des images que je trouve inspirante, qu'à écrire des articles sur ce blog. Si vous aimez mon royaume du Kitsch, je vous conseille donc de me suivre aussi, au jour le jour, sur mon Tumblr que j'update tout les soirs.
Une crampe de votre index est à prévoir à force de cliquer, bonne chance, j'ai plus de 6000 images archivées. Dora.
J'ai grandi en Allemagne, de mes 7 à 14 ans, je vivais à Francfort et j'ai passé des heures planté devant Viva, le MTV allemand à regarder des clips de mauvaise techno hardstyle/gaber made in Germany.
Je me rappelle que dans le centre ville, le week end, quand on allait faire des courses avec mes parents, je regardais fascinée les techno-kid qui trainaient en bande sur la grande place.Ils avaient des looks incroyables. Des pantalons ultra pat def', je dirais même des pantalons en forme de trompette tellement ca devenait large en bas, dans des matière super synthétique, accompagnés de plateforme Buffalos shoes.( Buffalo qui est une marque Allemande, pensez vous bien!) Ils portaient des vestes avec des capuches, et des décorations de type bulles en plastique rempli de liquide bleu qui donnait un air super astronaute. Leurs cheveux étaient souvent rasés, avec sur le haut de la tète une petite touffe de couleur, souvent fluo, façon mini-crête, un peu à la tintin. Puis pour peaufiner le look, il y'avait le choix des lunettes, soit c'était des lunettes façon mouche, soit des lunettes avec les verres teintés orange ou bleu.
Technohead est un bon exemple dans le genre de chose que je pouvais visionner du haut de mes 10 ans sur Viva, avec des lyrics aussi profond que "bana-nah-nah-nah" ou "I want to be a hippy". Je vous laisse vous faire votre propre opinion. Putain, ou est que j'ai foutu mes compiles de dance allemande? Dora.
Quand j'étais petite, je voulais un chien. Mais mes parents avaient dit non. J'avais pu négocier un lapin à la place. Mais j'ai eu l'impression de voir le futur et tout mes rêves se réaliser le jour ou Sony a annoncé l'arrivé du premier chien électronique destiné au grand public. Aibo! Le premier chien à l'intelligence artificielle. Je m'imaginais déjà le promener, j'imaginais qu'on dormirait ensemble et qu'on pourrait jouer ensemble sur le tapis du salon. Je pensais que vu qu'il faisait pas caca, mes parents ne pourraient pas dire non! Comme pour le vrai chien, j'ai supplié mes parents, j'ai crié, j'ai hurlé, mais vu le prix de la bébête electronique, qui coutait environ dix-milles francs, fallait pas rêver. Du coup j'ai eu une imitation de Aibo, en version jouet, il lui ressemblait vachement physiquement, à la différence qu'il était aussi con qu'un tamagotchi.
Le genre d'imitation d'Aibo, que vous pouvez admirer dans cette vidéo du groupe suedois Play. Tout ce qui est dans ce clip, du mobilier, aux looks que j'envie, est un bonbon pour mes yeux. (et mes oreilles) Yum! Dora.
Il me semble que dans les lecteurs de mes confrères du blog La PELTAG (police européenne du look de la tendance et de l'avant garde), ainsi que quelque part dans les lecteurs de La Gazette du Mauvais Gout doit se cacher un... publicitaire qui bosse pour La Redoute...qui a quelque peu repris en version française la stratégie de marketing inversée de la campagne "Be Stupid" de Diesel.
Montre toi, je ne te mangerais pas! Dora.
Chers élèves, Je suis fort heureuse de voir que la mode du « Fuck School » écrit au blanco sur Eastpack et du patch « Punk’s not dead » de mon adolescence, refait aujourd’hui surface sous un nouveau jour.
(Tout le monde est au courant du maillot de bain une pièce noir que j’avais fait sérigraphier à 15 ans, avec un énorme A de Anarchy sur le ventre, orné d’épingles à nourrices sur les bretelles ? On est punk même à la plage, ou on ne l’est pas ! Merde!)
Si j’en crois mes yeux, une micro tendance inspiration « rebel teen » verrait le jour sur T-shirt. Plusieurs marques émergentes que je vous recommande vivement, s’y sont mises. Le point commun de ses marques, des pièces simples, mais pointues, avec cet esprit youth-culture/gamine hipster, ce style très Venice Beach/Los Angeles, cette nonchalance Américaine.
Commençons par la marque made in L.A, Wildfox, dont je vous avais déjà parlé dans cet article, qui nous propose un magnifique T-shirt SKOOL SUCKS. La croix à l’endroit ou à l’envers, est par ailleurs, un hit en ce moment.
Que le gros retailer Américain, Urban Outfitters propose aussi en version léopard.
La marque très cool marque californienne Unif, crée par la blogueuse Christeric (qui a un look que valide totalement), propose une version du logo Anarchy fleuri.
On retrouve le Anarchy chez Evil Twin, marque Australienne. On y trouve aussi un t-shirt oversize Punk’s not dead. (et des robes Ying Yang ! Tendance Ying yang que je vous avez annoncé ici.)
"Teenage Suicide, don’t do it ", cette phrase inspiré du teenage movie Heathers, trône désormais sur le t-shirt que je qualifierais du plus cool de la planète chez la marque New Yorkaise Sophomore.
Et pour finir, je soupçonne cette tendance d’avoir plus ou moins vu le jour sous inspiration du dernier défilé de Jeremy Scott ou il a été possible d’admirer un top « Fuck you » et un t-shirt en matière sport avec l’inscription « Trash ».
Si vous aspirez à acheter les t-shirts ci dessus, je vous conseille les E-boutiques Spanish Moss et Nastygal.
BAD TASTE 'S NOT DEAD! Ahaha.
Dora.
A neuf ans, Willow, la gamine de Will Smith nous a pondu un tube. Le monde de la musique a droit a toujours eu droit à des enfants-prodiges et bien la mode aussi désormais. Après le phénomène Tavi Gevinson, 13 ans, Blogueuse star de stylerookie.com, voici une nouvelle venue.Voici Cecilia Cassini, 10 ans, proclamée plus jeune "fashion-designer " du monde. A la différence, que Cécilia est aussi idiote et non talentueuse, que Tavi est brillante et pointue. Celle ci a son propre shop online, ne se sent plus péter et est malgré elle, vraiment-vraiment très drôle lorsqu'elle se met a parler.Un magnifique produit de l'Amérique. Dora.